SIXTEEN
C’est quand on n’s’y attend plus Qu’le passé nous retient Une silhouette aperçue Comme un boomerang revient
En tête de gondole Il n’y avait pas plus blonde Il n’y avait aucun doute T’avais rejoint ma route
Tu vois, Dans nos vies bien rangées Aux humeurs bien cadrées Les souvenirs sont tenaces Comme une sacrée menace…
Quelques mots échangés et un café Ton parfum m’enivrait Le désir et ses promesses La chaleur de tes seins sur une banquette arrière
Sixteen, sors de mes rêves Accorde-moi une trêve L’amour comme à seize ans Ne m’est plus suffisant.
Dans ta chapelle, Sixteen Michel Ange, mi-démon, Je pénètre ton chœur, Sixteen.
Le temps est une ruelle en pente, On n’y tient pas debout La pluie se fout de nous Elle glisse et emporte tout
Puisqu’on dit qu’il faut vivre ses rêves Mais pas rêver sa vie, Que le bonheur n’est rien Le bonheur c’est le chemin
Sixteen, sort de mes rêves Je rentre dans ta vie Un flirt d’adolescent Ce n’est plus suffisant
Dans ta chapelle, Sixteen Michel Ange, mi-démon, Je te colle au plafond Sixteen
Ça y est, il est déjà trop tard Le temps de se quitter Peut-être un dernier aurevoir ? Ou plutôt à jamais ?
Tu vas rentrer chez toi Te blottir dans ses bras Lui dire : Je t’aime et l’embrasser Comme si de rien n’était. Les enfants s’ront en r’tard, Le souper, les devoirs, Faire comme si on n’existait plus S’effacer de nos mémoires Nos corps, nos bouches mêlées Fermer à double tour Le coffret de l’amour Et puis jeter la clé...
Sixteen, sort de mes rêves Je rentre dans ta vie Un flirt d’adolescent Ce n’est plus suffisant
Dans ta chapelle, Sixteen Michel Ange, mi-démon, Je te colle au plafond Sixteen |